Coordinateurs scientifiques :
Anne DENQUIN (anne.denquin@onera.fr) – ONERA – Université Paris-Saclay, Palaiseau
Vincent NICOLAS (vincent.nicolas@univ-lorraine.fr) – Université de Lorraine, CNRS, IJL, Epinal
Liste des membres du comité de colloque (par ordre alphabétique) :
Mots-clés :
- Allègement structural
- Recyclage
- Réemploi
- Matériaux fonctionnels
- Matériaux géo et biosourcés
Descriptif :
Dans un contexte de transition énergétique et de recherche de sobriété carbone, les matériaux doivent répondre à des exigences toujours plus élevées : allègement, durabilité, recyclabilité, réemploi, performances thermiques ou acoustiques, confort d’usage, sécurité… Cette session a pour ambition de croiser les regards entre chercheurs, industriels et acteurs de la construction et de la mobilité pour explorer les innovations récentes et les perspectives à moyen terme.
Matériaux pour le transport et le stockage de l’hydrogène : Le développement de la mobilité hydrogène nécessite des matériaux adaptés au stockage sous pression, sous forme liquide ou solide. Cela inclut les réservoirs composites étanches, les matériaux poreux destinés à la compression ou à la réduction des phénomènes de boil-off (les aspects liés au stockage seront à proposer en priorité dans le colloque n° 3), ainsi que les isolants cryogéniques et les revêtements résistants à la corrosion ou à la fragilisation. Les applications visées concernent les secteurs automobile, naval, aéronautique, spatial et du bâtiment.
Conception de matériaux géo et biosourcés, recyclés ou hybrides pour des applications structurelles et fonctionnelles : Cela inclut les composites allégés pour les châssis et les structures, les pièces de carrosserie ou les parois d’habitation, favorisant à la fois la réduction du poids, l’empreinte carbone et la multi fonctionnalité, pour le transport comme pour le bâtiment.
Matériaux légers et résistants pour le transport terrestre, aérien ou maritime : Ce thème inclut les alliages avancés, les composites à matrice polymère, métallique ou céramique, et les structures architecturées permettant des gains de masse significatifs (optimisation topologique) sans compromis sur la sécurité.
Intégration de matériaux à fonctions multiples (électriques, thermiques, capteurs, énergie embarquée) : Cela concerne les matériaux pour batteries et capteurs, la piézoélectricité, la récupération d’énergie, ou encore les surfaces intelligentes capables de diagnostic en temps réel appliqués aux secteurs du bâtiment et du transport.
Vieillissement, durabilité, réparabilité et revalorisation des matériaux en conditions réelles : Application aux véhicules et bâtiments, exposés à des risques naturels, des cycles hygrothermiques, des vibrations, des séismes, de la corrosion ou des UV, avec une attention croissante aux stratégies de maintenance prédictive et d’économie circulaire.
Apports de la modélisation multi-échelle et de la simulation numérique : Modélisation du comportement mécanique, thermique ou électrique des matériaux en environnement contraint et couplé (température, humidité, fatigue mécanique, etc.), en lien avec les exigences de sûreté de fonctionnement.
Isolation thermique, inertie, régulation hygrothermique dans l’habitat et les structures mobiles : Ces enjeux concernent l’amélioration du confort thermique et hydrique et les performances énergétiques des systèmes de climatisation ou de chauffage.
Contraintes normatives, réglementaires et environnementales : Prises en compte des exigences spécifiques aux transports (normes ISO, REACH, Euro NCAP, etc.) et aux bâtiments (RE2020, loi climat et résilience, Eurocodes, etc.) et analyse du cycle de vie.
